Rôles du ligament nuchal et du grand dorsal … de l’importance de la décontraction

Les puristes voudront bien me pardonner pour les termes techniques et les virgules mal placées…  Je rappelle que ce ne sont que des humbles découvertes d’une vieille cavalière passionnée de loisir.

Longtemps, trop longtemps, j’ai pensé à tort que le muscle dorsal devait être musclé pour porter son cavalier… Mea culpa ! J’étais ignorante malgré quelques 15 ans passés en club… Mais bon, c’est pas le genre de chose que l’on nous apprend dans l’enseignement actuel… Si seulement tous les cavaliers avaient connaissance du rôle de chaque muscle et de chaque ligament, au lieu d’apprendre bêtement le nombre de temps que comporte les allures, le nom de chaque partie de son anatomie et le réglage d’un enrênement, il y aurait plus de compréhension et moins de dérives.

Le travail réalisé avec Pakita sur l’extension d’encolure m’a donné l’envie d’en savoir plus, pour pouvoir l’aider au mieux. J’avais lu, il y a 2 ans, le formidable bouquin de Gerd Heuschmann « Dressage moderne, un jeu de massacre ? ». J’étais au début des mes apprentissages sur la locomotion  et je n’avais pas intégré toute l’importance du muscle long et des ligaments nuchal et supra-épineux. J’ai relu ce bouquin dernièrement et j’ai visionné la vidéo associée et réalisée par le même auteur. Et là, le déclic ! La blonde a tout compris …

Le grand dorsal :

musculature

Et bien non, même si l’on est assis dessus, ce muscle n’est pas porteur. Il a une fonction locomotrice. Et ça change toute la donne !  Son fonctionnement peut être comparé à n’importe quel autre muscle participant à la locomotion.  Il fait le lien « moteur » entre l’arrière-main et l’avant-main. C’est à travers sa décontraction et sa liberté de mouvement qu’il va se muscler naturellement. Mais muscler n’est pas la première préoccupation dont un cavalier doit se soucier…

Gerd Heuschmann, d’ailleurs, parle de :

– Cheval « marcheur de jambes » :

marcheur de jambes

Dos contracté et inactif

Allures étriquées et/ou dénaturées

Dos creux

Postérieurs à la dérive

Rein bloqué

Pakita dans nos débuts se déplaçait en marcheur de jambes :

2011

– Cheval « marcheur de dos » :

marcheur de dos

Dos décontracté et actif

Allures déliées

Dos remonté

Postérieurs engagés

Rein souple

DSCN0317rsIV

Le longs dorsal part du sacrum et vient se rattacher sur les cervicales les plus basses, à la base de l’encolure. Il est ancré à chaque vertèbre. Il longe la colonne vertébrale de chaque côté.

On peut voire son rôle actif par des alternances de contractions et de décontractions lors du pas et du trot. On voit une ondulation d’un côté puis de l’autre. Un côté « monte » alors que l’autre semble « descendre », d’où le mouvement ressenti sous les fesses du cavalier (ou qu’il devrait sentir).  Au galop, le mouvement est moins perceptible à cause de la quasi simultanéité des membres à cette allure. La contraction et la décontraction sont quasi simultanées des deux côtés.

Mouvement du grand dorsal au pas lors d’une locomotion correcte :

mouvement grand dorsal 1mouvement grand dorsal 2

Maintenant, isolez-vous  loin du regard moqueur de vos proches (le chien a le droit de participer à l’expérience, il n’ira pas le répéter !!) … Mettez-vous à 4 pattes et baissez la tête (en « extension d’encolure »), puis avancez.  vous sentirez votre grand dorsal se mobiliser avec souplesse de chaque côté de votre colonne vertébrale. On ne peut pas le nier, il participe à la locomotion.  Maintenant, levez la tête,  creusez le dos et faites de même … ça bloque un peu ! non ? … Et oui ! si vous voulez découvrir les sensations de votre cheval, agissez sur votre propre corps, nous avons presque la même anatomie. Ma devise :  « le ridicule ne tue pas » …

La fameuse question  …  « Comment muscler mon cheval ? »  … ce n’est pas la bonne question ! La question est comment puis-je aider mon cheval à acquérir une locomotion harmonieuse avec un grand dorsal actif tout en décontraction ? Le grand dorsal étant un muscle locomoteur, il ne peut fonctionner (et donc se muscler) que s’il fonctionne librement et décontracté. Un muscle contracté s’asphyxie et  ne participe à rien d’autre qu’à créer une gêne et un inconfort dans le corps entier. Ce qui explique d’ailleurs  qu’un dos creux engendre obligatoirement des postérieurs à la traîne. Nous y voilà, la musculation du dos n’est que le résultat de l’utilisation du grand dorsal dans une locomotion juste retrouvée. Cela ne simplifie pas les choses !

L’extension d’encolure ne sert pas à muscler, mais à redonner au grand dorsal son rôle dans une locomotion harmonieuse. De part sa participation active dans la décontraction il s’assouplit et se muscle au même titre que les muscles de l’arrière-main.

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Au sujet des enrênements… avez-vous déjà vu un bodybuilder effectuer son entrainement en tenant à bout de bras un poids durant sa séance sans rien faire d’autre ?  Que diriez-vous si on vous obligeait à faire le grand écart en vous appuyant sur les jambes… ? …   Je vous laisse  en tirer les conclusions par vous-même …

On comprend donc mieux la notion de décontraction dans la locomotion. Cela éclaire également la nécessité de ne pas gêner son cheval par une assiette défectueuse ou  par une selle inadaptée…. Tout élément perturbateur à la fonction première de locomotion de ce muscle va obligatoirement dérégler la locomotion du cheval. Adieu rêve de rassemblé dans la légèreté et bonjour défenses et blocages en tout genre !! N’oublions pas que le cheval fait ce qu’il peut avec son corps. S’il n’est pas prêt à un exercice, il vous le fera savoir à sa manière… Non ! Un cheval ne refuse pas de faire pour embêter son cavalier …

Mais alors, qu’est ce qui permet au cheval de pouvoir être monté ?

Le ligament nuchal et le ligament supra-épineux :

ligaments

Le ligament nuchal (en rouge) et le ligament supra-épineux (en bleu) viennent s’attacher tous deux sur les apophyses épineuses du garrot. Le travail bas et long (extension d’encolure) va donc étirer le ligament nuchal et par voie de conséquences tendre le ligament surpra-épineux et bien sûr créer l’élévation du dos. Les deux ligaments agissent donc comme des élastiques qui vont permettre le soutien de la voûte vertébrale et donc apporter la capacité au cheval de nous porter.  Elle laisse ainsi  au grand dorsal sa fonction locomotrice.

L’extension d’encolure permet également de rendre son rôle de tenseur du dos aux ligaments nuchal et supra-épineux.

ligament 7

On comprend mieux pourquoi un cheval dont la locomotion est bloquée par des contraintes diverses (mauvaise équitation, selle inadaptée, jeunes cavaliers à l’assiette non assurée) ne peut s’assouplir longitudinalement, ne peut se muscler et encore moins travailler sans douleurs et gênes… Il va inexorablement finir par creuser le dos … le cercle vicieux vers les défenses !  Vouloir « muscler » sans avoir résolu le vrai problème est une hérésie… La première recherche est donc bien une locomotion harmonieuse et confortable pour le cheval… la suite viendra d’elle-même !

Et croyez moi, un cheval qui prend plaisir dans sa locomotion, c’est un cheval dont les progrès sont surprenants au jour le jour.

Tout semble bien plus logique … non ?  Ces compréhensions biomécaniques m’ont permis d’aider Pakita dans sa rééducation. J’ai surtout mesuré l’ampleur des dégâts causés par une équitation de contrainte et l’importance de la décontraction dans le mouvement.  C’est donc avec plus de bienveillance que notre travail quotidien s’organise et elle sait me montrer sa gratitude à travers les formidables progrès qu’elle m’offre.   C’est simple à comprendre, encore faut il en avoir conscience…

L’entrainement d’un cheval dans le bon sens n’est pas un luxe de haut niveau. En tant que cavalier-propriétaire de loisir, il faut mesurer l’impact de certaines ignorances sur la santé mentale et physique de nos chevaux. Seules certaines connaissances en biomécanique de nos loulous nous permettent de ne pas tomber dans les dérives…

33 commentaires sur « Rôles du ligament nuchal et du grand dorsal … de l’importance de la décontraction »

  1. Merci pour cet article très enrichissant.
    Mon cheval est un espagnol et c est très dur de le mettre en extension d encolure. Beaucoup me disent de mettre des entraînements mais je résiste !

    1. Merci Ophelia 🙂
      Pour moi aussi cette découverte à totalement changé le regard que je portais ‘à ma jument.
      Je n’ai plus vu une jument agressive, j’ai vu une jument en grande difficulté… Le vrai !t dialogue mutuel est né de cette prise de conscience.
      On ne met pas un cheval en extension d’encolure… On lui fait découvrir, on lui autorise et le confort qu’il va y trouver fait l’évolution au fils des mois. 🙂
      Enrennement = adieu la décontraction et la belle locomotion retrouvée 😉

    2. j’avais le même pb mais maintenant j’y arrive et sans jamais avoir utilisé d’enrennements. j’ai utilsé la méthode du clicker (livre motiver son cheval) (je dis « good »+ carotte au devut) a chaque bonne réponse, à savoir la tete vers le bas. A pieds, longée, puis montée. chaque fois que ma jument se met en extension d’encolure, elle a une recompense, un mot, une gratouille, je lui laisse les rênes… etc. maintenant c’est quasi acquis, 2 ans de boulot tout de meme… je sais que quand elle le fait, ce n’est pas grâce à une contrainte !! c’est vraiment du fait de l’entrainement et de mes demandes. Son encolure est aussi plus musclée. bon courage, ne cédez pas aux discours de beaucoup.

      1. Bonne continuation dans ce travail 🙂

        Il y a bien longtemps que je ne n’écoute que mon expérience, en ne faisant plus attention au discours des autres humains 😉

  2. Quel plaisir de lire de tels articles. Tous les cavaliers devraient avoir ces connaissances basiques mais pourtant essentielles au bien-être du cheval et à une monte correcte ! C’est malheureusement rare que les centres équestres soient dans un état d’esprit de compréhension du cheval et d’un positionnement « allongé », détendu. Lorsque j’aurai mon cheval en tout cas, c’est sûr que sa décontraction sera la chose à laquelle je veillerai le plus, étant donné les résultats que cela donne !
    Merci d’avoir écrit cet article, il m’a beaucoup éclairée et j’en tiendrai compte dans le futur !

    1. Merci Marie 🙂
      Nous avons tellement l’habitude de voire un cheval fonctionner à l’envers que cela est malheureusement passé dans une normalité.
      Dommage que ces connaissances soient ignorées même de la plupart des enseignants…
      Mais l’évolution n’est pas figée 🙂

  3. Merci beaucoup 🙂
    J’ai conscience d’avoir eu une chance exceptionnelle d’avoir croisé dans ma vie de cavalière de loisir passionnée ma prof (que je vous présenterait officiellement dans les jours à venir) qui a consacré sa vie dans cette recherche auprès des chevaux sans je serais toujours dans l’ignorance.
    Tous les cavaliers en recherche n’ont pas cette chance. Et c’est dans ce désir de partage que j’ai commencé ce blog (ne sachant encore où le chemin nous conduirait)
    Or je découvre avec émerveillement que ma jument alors dangereuse est devenue une partenaire rêvée. J’en viens à me dire que si tous les cavaliers avaient conscience qu’un cheval qui souffre dans son corp de nos mauvaises connaissances souffre dans son mental et nous le dit à travers des défenses plus ou moins violentes.
    J’espère vraiment (pour les chevaux et le bonheur de leurs cavaliers) que les horizons équestres vont évoluer 🙂

    1.  » J’en viens à me dire que si tous les cavaliers avaient conscience qu’un cheval qui souffre dans son corp de nos mauvaises connaissances souffre dans son mental et nous le dit à travers des défenses plus ou moins violentes. »

      Des milliers de fois d’accord avec ça. La nature du cheval m’émerveillera toujours, je crois.
      Mais la complexité et la nécessité d’acquérir du savoir pour les aimer correctement me plonge dans la plus grande excitation (et une grande part d’angoisse, c’est certain, mais au moins est-elle productive).

      Puisse nos chevaux vivre heureux de longues années et puissions-nous les aimer assez fort…

      1. J’en viens à me dire la même chose. 😉
        Et je ne suis que le messager de ma jument qui a su me dire haut et fort ce que beaucoup d’autres chevaux taisent 🙂

  4. Excellent article !! Si tous les cavaliers amateurs pouvaient en prendre conscience ! Pour ma part, je travaille depuis des années en extension d’encolure et je suis une convaincue.
    Je partage votre article sur Facebook de suite !

    1. Merci beaucoup Caciope 🙂
      L’idéal serait même que TOUS les moniteurs soient formés dans ce sens afin que les amateurs soient continuellement dans la recherche d’une locomotion juste 🙂
      C’est le secret d’une relation magique dans le dialogue que tout le monde cherche dans différentes méthodes plus ou moins respectueuses de cette notion.

  5. Heureuse de lire cet article également! Je suis propriétaire de double poneys « à problèmes » comme on me l’a souvent dit. Mon hongre était très mal dans sa peau et dans son corps, mais j’étais incapable de le comprendre à l’époque! Depuis que je travaille dans ce sens, il me le rend bien et il ne montre plus de signes d’agressivité 😀
    La jument de 15 ans, je l’ai achetée avec une encolure inversée et un dos pas fontionnel du tout. Depuis un an que je l’ai, elle change doucement, son encolure redevient normale et son dos est plus « apte », même s’il reste encore beaucoup de traail sur les deux, je prends le temps! Je me pose quand même une question: mon hongre, quand il étend l’encolure, met le nez au ras du sol, il n’y a que comme ça qu’il y arrive…et du coup je me demande si cela est quand même bénéfique.
    Je suis ravie de la prise de conscience de certains, je m’insurge devant les cavaliers « aveugles » ou qui ne veulent pas se remettre en question. Faire des erreurs c’est normal, mais on se doit de se renseigner et chercher toujours ce qui est mieux pour eux!

    1. Merci Ulrike pour votre témoignage 🙂

      Il faut voire l’extension d’encolure comme « deux parties » à décontracter : l’avant main et l’arrière main.
      Au début, il est rare que le cheval soit capable d’étendre les deux en même temps. C’est physiquement difficile. Comparable un peu à l’entrainement d’un grand écart pour nous.
      Tous les chevaux vont trouver leur propre solution. Certains vont se mettre sur les épaules en mettant le nez au ras du sol et d’autres vont lever exagérément la tête…
      Je ne regarde jamais la position du nez mais la montée du garrot dans ce travail. Si le garrot est affaissé, c’est que le cheval « triche » et s’est mis sur les épaules pour se soulager. Je regarde donc le garrot.
      Pakita a eu (comme tous) cette attitude au début. Lorsqu’elle se mettait sur les épaules le nez au sol, je lui demandais donc un peu plus d’activité. Ce qui avait bien sur pour effet le relévement de l’encolure.
      Mais à force de longs mois de travail, elle a pu tenir une attitude correcte de plus en plus longtemps.
      Sachant que le but de ce travail n’est pas de leur faire tenir une position précise le plus longtemps possible. C’est vraiment un travail d’étirement, un coup le ligament nuchal, un coup le ligament supra-épineux et ce, sur la même séance.
      J’avais donc fait le choix de jouer entre l’engagement des postérieurs (et la tête plus haute) et l’extension d’encolure, tout en perdant un peu d’engagement des postérieurs, mais en tentant de toujours rester dans une attitude de remontée du garrot (et donc de la cage thoracique) entre les scapulas… les choses s’équilibrent au fils des mois jusqu’à ce qu’ils réussissent à étirer les deux en même temps.
      Voilà vision simpliste concernant ce travail 🙂

  6. Si seulement l’extension d’encolure suffisait à tendre toutes les morphologies. Ca fonctionne très bien pour mon ibérique…
    Mais pas du tout pour ma croisée irish (dos très court et compact, mais rein long proportionnellement à la longueur dorsale, tissus musculaires très denses, sur-bâtie en prime). Elle est aussi creuse (et donc figée, même si la restauration de la locomotion commence à être probante) le nez au sol que le nez au vent.

    Il va falloir que je fasse des photos de ma jument en extension d’encolure, histoire d’illustrer mon propos.

    La seule solution que nous (enfin, que j’ai vu P. Beaupère) avons trouvé, ce sont les flexions latérales profondes.
    De ce que j’en ai compris, il utilise l’extension d’encolure pour les endorphines qu’elle sécrète, histoire de tenter de gagner un peu de décontraction.

    1. Le but de l’extension d’encolure est principalement la décontraction bien sur.
      Mais le travail le nez ne bas ne suffit pas à lui seule à redonner au dos sa fonction locomotrice. Il y a en effet beaucoup d’autres paramètres qui rentrent en jeux.
      Déjà savoir s’adapter à son cheval est une quête quotidienne.
      Sinon ça serait trop simple 🙂

  7. Et moi qui croyait naïvement que tous les cavaliers ayant un niveau suffisant pour monter en autonomie cherchaient à avoir un cheval décontracté et qui engage les postérieurs…

    1. C’est comme toute notions équestres. « Décontraction » ne voudra pas dire la même chose chez tous les cavaliers 🙂
      Histoire de vécu équestre…

  8. Merci Marie 🙂
    Je suis BEES et ai passé cet examen bien après avoir commencé comme toi à me poser des questions sur l’équitation juste !
    J’ai malheureusement pu constater que cette équitation juste n’ai pas même enseignée aux futurs enseignants !!!
    Aucune des exigences demandées par notre « admirable » fédération pour l’obtention de l’examen n’en font état !!!
    Et je ne te parle même pas de l’examen actuel, BPJeps, encore plus pauvre techniquement …
    Alors comment veux tu que cela soit enseigné dans des clubs ??!
    Au delà de cet enseignement plein de non sens, on peut prendre conscience du peu de respect qu’a la fédé pour l’équidé …
    Et cotoyant bon nombre de cavaliers « pro », étant pourtant aux classements tous les WE, ne savent pas comment fonctionne un cheval et en changent régulièrement quand ils ne « fonctionnent » plus …
    Aberrant non ??!!!

    1. Merci pour ce témoignage 🙂
      Oui ! c’est totalement aberrant… à qui le dis tu ! j’ai attendu plus de 30 ans d’équitation pour rencontre ma prof qui m’a mise sur le droit chemin. Et pourtant j’en ai croisé des moniteurs avant ^^

      Je me dis en te lisant qu’il existe tout de même quelques BEES qui se posent des questions et qui ne restent pas sur le peu d’acquis que la FFE leur délivre 🙂 … et ça, c’est super encourageant pour les jeunes cavaliers qui débutent … et pour les chevaux bien sur 😉

  9. Merci beaucoup pour ce texte très enrichissant et intéressant. 🙂
    Je n’ai regardé tout votre blog, mais j’aurais voulu savoir comment vous avez travaillé votre jument (à pied/monté) etc 😉

    1. Merci pour votre commentaire Floriane 🙂

      J’ai principalement travaillé ma jument à pied durant les 2 ans de ces 3 dernières années afin de remettre toute sa musculature à l’endroit et en attendant de lui refaire un dos et une encolure pour qu’elle puisse supporter le poids du cavalier.
      Le travail était basé sur l’extension d’encolure sur de grandes lignes droites. Ce n’est que depuis un an que je la remonte et que je la travaille sur l’assouplissement latérale (incurvation et EDD).
      Mais c’est l’unique travail que j’ai fait depuis 3 ans : musculation et assouplissement.
      Le plus gros travail a été sur moi même en équitation centrée (entre autre) et en phychomotricité fine. Puisque lorsque NOUS fonctionnons bien, les chevaux comprennent notre langage et répondent à nos demandes sans apprentissage de code.
      Nous parlons alors le langage du subtil où les codes deviennent minimes.

  10. Bonjour, très bon article, merci ! sinon j’adore le bridon de Pakita, ou peut-on en trouver un de ce genre par internet svp ? j’habite en Plynséie et ma jument grise serait très belle avec ! MERCI d’avance pour votre aide, Laet

    1. Merci Lison 🙂

      Pour mon side, c’est un filet decath détourné pour en faire un side. Le frontal est un frontal fait sur mesure car Pakita est en dehors des tailles standard pour le front (entre autre) 🙂

  11. Très beau texte et tout as fais juste j’ai travailler avec un maître qui ma tout montrer et depuis Ben ce maître que j’ai acquise cette notion, depuis mon maître d’équitation est partie pour d’autre raison personnelle 😟 depuis je bosse seule je ne veut pas prendre un nouveau prof pour continuer à me rassurer, ils cherchant tous à fermer les cheval et bloquer alors non merci et finalement je suis rassurer pars le texte 😊😊 quel plaisir de le lire 😊 sa me rassure 😊

  12. merci très intéressant mais pourquoi vous ne parlez pas de l’opposition des épaules aux hanches pour mettre le dos en place?

    1. Merci beaucoup pour l’intérêt que vous portez à mes écrits Monsieur Bancaud 🙂

      Si je ne parle pas de l’opposition des épaules aux hanches dans cet article, c’est que ce blog est l’unique reflet de mes questionnements à un instant T afin d’aider ma jument fortement limité dans sa locomotion suite à un accident en 2008 avant qu’elle n’entre dans ma vie.
      Une longue rééducation a réellement commencé en 2011 alors qu’un vétérinaire voulait l’infiltrer et qu’elle avait (déjà) 9 ans. Nous partions de loin, de trés loin coté locomotion avec une locomotion à l’envers, mais en plus un postérieur lésé et douloureux.
      Les articles de ce blog ne sont que le fruit de mes recherches et de mes compréhensions au fils des mois afin d’aider au mieux ma jument.
      Cet article a été écrit en septembre 2013. Et à cette date, il n’était pas encore question de travailler autrement que sur une rectitude longitudinale. Le travail d’incurvation et de 2 pistes n’est réellement abordé sérieusement que depuis une petite année.
      Je pars d’une « culture club » coté locomotion avec un 2d degré acquis il y a 20 ans… autrement dit, je pars d’un connaissance Zéro coté biomécanique, comme beaucoup de cavaliers propriétaires (malheureusement…)
      Sur ce blog, je ne peux me permettre de parler que de ce qui a été validé (pour Pakita, comme pour moi) comme travail à un instant T de son dressage. Voilà la raison pour laquelle, sur ce blog, je n’ai pas encore abordé le travail des 2 pistes. Certains en parlent mieux que moi et je préfére rester sur des études biomécaniques que je qualifierais « d’innovantes » aux yeux d’une grande majorité de cavalier de loisir (comme je le suis).
      Certaines connaissances plus pointues en biomécanique (comme le sujet de cet article) me parait primordiale afin d’éviter les dérives et les recherches exentrées sur le mental du cheval avant d’y avoir intégré son confort et le plaisir retrouvé d’une locomotion juste.
      Jument dangereuse, il y a encore 4 ans, ce blog n’est que le reflet de l’enseignement que cette merveilleuse jument m’a permis de faire et me demande de transmettre 🙂

  13. Merci pour cet article très intéressant et bien documenté, seulement la référence à Gerd Heuschmann et son livre me dérange un peu, cet homme ayant été reconnu comme un imposteur du dressage avec des méthodes plutôt douteuses…

    1. Merci à vous pour l’intérêt que vous portez à cet article 🙂

      Concernant, la référence à Gerd Heuschmann, je me permet de supprimer le lien du poste de discussion que vous avez mis sur votre commentaire. En effet, ce forum ne fait pas partie de mes propres valeurs personnelles et je ne suis pas en accord avec tous ce qui y est dit. Loin de me sentir obligée d’annoncer mes raisons personnelles, il est de mon choix d’en faire totale abstraction sur ce blog afin de n’alimenter aucun propos fallacieux concernant des cavaliers que je ne connais pas en personne; J’espère que vous comprendrez mon point de vue 🙂

      A rappeller que dans chacun de nous, il y a du bon et du mauvais. Personnellement, je préfére de loin m’inspirer du bon coté des gens en faisant abstraction du « mauvais coté ». La raison en est simple … nous sommes tous l’ennemi de quelqu’un. Et comme j’en ai déjà fait part sur quelques articles de ce blog, loin de moi l’idée de regarder ce qui se passe ailleurs, et encore moins d’y porter un jugement 🙂

      Si ce Monsieur fait le contraire de ce qu’il dit, cela ne me regarde pas. Les explications de son ouvrage largement documenté par des planches trés explicites suffit à ma soif de connaissance pour comprendre et aider ma jument. Et cela est là le principale. Les discours humains m’importent guerre 🙂

      J’espère que vous comprendrez ma position 🙂

  14. Bonjour Jumalu77,
    Excellent article qui devrait permettre à tout cavaliers(ières) de réfléchir sur les exercices à mettre en place avant de solliciter son cheval. Ne pas oublier qu’un cheval bien dans son corps le sera également dans sa tête. Merci pour ces informations précieuses.

    1. Merci beaucoup pour l’intérêt que vous portez à cet article 🙂
      En effet, un cheval bien dans son corps l’est également dans sa tête. Le bien-être « corps/esprit » doit être à mon sens la toute première quête d’un cavalier(ére). 🙂

  15. MERCI POUR DE MERVEILLEUX ARTICLE COMME UN COUP DE PROJECTEUR SUR DES ZONES D OMBRE . JE VIENS DE COMMANDER LE LIVRE DE GERD HEUSC..

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